Academic Freedom Letter
To whom it may concern at McGill University,
On behalf of the members of AMUSE, we write today to express our appreciation of the amendments made to the Academic Freedom Policy but also to point out grave concerns that remain in the version passed at the Senate on May 10th. We particularly commend the fact that the amended policy includes provisions explicitly stating that academic freedom cannot surpass the rights of others in the campus community and the fact that it is explicitly stated that reprisals against students or academic workers will not be tolerated. However, continue to condemn the fact that this policy explicitly excludes our nominally non-academic workforce as well as that of our sibling union MUNACA.
The Act respecting academic freedom in the university sector specifies in Article 3 that “The right to university academic freedom is the right of every person to engage freely and without doctrinal, ideological or moral constraint, such as institutional censorship, in an activity through which the person contributes to carrying out the mission of an educational institution.” (emphasis added) This necessarily includes all campus workers given that all of us are engaged in carrying out the mission of the university. This is something well-recognized in the policy of the Université de Montréal, which follows the Act’s wording in applying to “toute personne qui exerce des activités contributives à l'accomplissement de la mission de l'Université de Montréal, sans égard aux lieux et aux modes de production et de diffusion des connaissances, qu'elles soient de natures académiques, scientifiques ou de prise de parole.” (Article 3)
We would further point out that the line between academic and non-academic workers can be thin and fuzzy. AMUSE’s Unit A, per its certification, includes only “casual Employees occupying non-academic positions”. However, we know of at least one example on our Board of Representatives where a student was hired within Unit A with the main job task of independently organizing academic events. Further, by the nature of McGill as an employer, many (if not most) members of both AMUSE and MUNACA are tasked with supporting and making decisions about academic tasks. Why should these decisions fall outside the protection of academic freedom?
These objections are not merely about appearances. Our members have raised serious concerns about the policy in its latest form defining “academic freedom” in a way that seems to specifically exclude us. This has disturbing possible effects, most concerningly the possible policing of dissent and protest and the further erosion of the trust and safety of campus employees who are already facing a pandemic and a cost of living crisis. McGill can and must do better in future.
Sincerely,
The Association of McGill Support Employees
Academic Freedom Letter (FR)
À qui de droit à l'Université McGill,
Au nom des membres du SEOUM, nous écrivons aujourd'hui pour exprimer notre appréciation des amendements apportés à la Politique de liberté académique, mais aussi
pour souligner les graves préoccupations qui subsistent dans la version adoptée par le Sénat le 10 mai. Nous saluons particulièrement le fait que la Politique amendée inclut des dispositions stipulant explicitement que la liberté académique ne peut surpasser les droits des autres membres de la communauté du campus et le fait qu'il est explicitement stipulé que les représailles contre les étudiants ou les travailleurs académiques ne seront pas tolérées. Cependant, nous continuons à condamner le fait que cette politique exclut explicitement nos membres nominalement non académiques ainsi que ceux de notre syndicat confrère MUNACA.
La Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire précise à l'article 3 que « Le droit à la liberté académique universitaire est le droit de toute personne d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, telle la censure institutionnelle, une activité par laquelle elle contribue à l'accomplissement de la mission d'un établissement d'enseignement. » [nous soulignons]. Cela inclut nécessairement tous les travailleurs.euses du campus ainsi que les étudiant.e.s, qui sont toustes engagé.e.s dans l'accomplissement de la mission de l'université. La politique susmentionnée de l'Université de Montréal en tient compte en s'appliquant à « toute personne qui exerce des activités contributives à l'accomplissement de la mission de l'Université de Montréal, sans égard aux lieux et aux modes de production et de diffusion des connaissances, qu'elles soient de natures académiques, scientifiques ou de prise de parole. » (Article 3)
Nous tenons en outre à souligner que la frontière entre les travailleurs.euses universitaires et non universitaires peut être mince et floue. L'unité A du SEOUM, selon sa certification, ne comprend que des "salariés occasionnels occupant des postes non académiques".
Cependant, nous connaissons au moins un exemple au sein de notre Conseil des représentants où un étudiant a été embauché au sein de l'Unité A avec pour tâche principale
l'organisation indépendante d'événements académiques. De plus, de par la nature de McGill en tant qu'employeur, de nombreux (sinon la plupart) des membres du SEOUM et de MUNACA sont chargés de soutenir et de prendre des décisions concernant des tâches académiques. Pourquoi ces décisions devraient-elles échapper à la protection de la liberté académique ?
Ces objections ne se limitent pas aux apparences. Nos membres ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la dernière version de la politique définissant la "liberté académique" d'une manière qui semble nous exclure spécifiquement. Cela peut avoir des effets inquiétants, notamment la possibilité d'un contrôle sur la dissidence et la protestation et l'érosion de la confiance et de la sécurité des employé.e.s du campus qui sont déjà confronté.e.s à une pandémie et à une crise du coût de la vie. McGill peut et doit faire mieux à l'avenir.
Cordialement,
Le Syndicat des employé.e.s occasionnel.le.s de l’Université McGill